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4th December 2004
Pont-Saint-Esprit (30) — Bourse TSF |
This report has been published in the issue No. 6 of Radiofil magazine. |
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Montée en puissance pour ce deuxième rassemblement organisé à nouveau de main de maître par Max Blanc. La superbe salle mise à notre disposition par la municipalité avait été équipée en antennes, prises secteur et était dotée d’un confort digne des plus grandes bourses. La fréquentation a été encore meilleure qu’en 2003, sans doute en raison de la position plus centrale de la salle. La brocante annuelle avait lieu ce même jour à proximité et le redoutable mistral qui soufflait sur les allées a sans doute contribué à faire entrer les plus frileux dans l’ex-caserne Pépin, qui était pour un dimanche le temple de la TSF.
Impossible de passer sous silence la convivialité de cette journée tant elle a titillé en permanence l’ouïe… et l’odorat des participants, depuis le petit déjeuner (à la fourchette) dès 8 h jusqu’au vin d’honneur de 18 h. L’animation non-stop au micro HF a été assurée par l’ami Guy Piard qui n’a pas ménagé sa peine pour fixer les chalands sur les stands. À la pause, (12 h-14 h) intermède musical par Michel Bertet, talentueux auteur-compositeur-interprète-collectionneur et jovial provençal qui nous a « régalé » de son répertoire personnel et de celui de Béard, de Brassens…
La Confrérie des « Cure Biasses » (toujours intraduisible) a assuré simultanément la cuisine, le service, le bar… et l’animation « extra TSF ».
Des anecdotes racontées par quelques vieux mariniers spiripontains1 au temps du Rhône navigable ont monopolisé l’attention des visiteurs. Histoire des haltes quotidiennes sur le trajet Lyon-Marseille et durant lesquelles le batelier déployait deux mâts sur sa péniche, tendait son antenne et écoutait son galène. Galène : le mot magique était prononcé et de nombreux jeunes et moins jeunes ont pu enfin découvrir ce qu’était ce cristal aux propriétés si mystérieuses.
Réflexion amusante d’un bambin à sa grand-mère devant un galène Oudin : « Regarde, mamie, c’est le même que celui de papy qu’on a jeté. » Je pense qu’il parlait du récepteur. Dommage quand même !
Au stand Radiofil, interrogation d’un passant sur le prix d’un cathédrale américain exposé auquel j’ai répondu évasivement et imprudemment quelques centaines d’euros. Il m’a répondu : « Ah ? Tant que ça ? J’allais le donner ! Je l’en ai dissuadé et j’ai pris son adresse, mais je suis condamné à acheter son cathédrale… quelques centaines d’euros ! ».
Rencontre à ce même stand avec Claude Béalet, organisateur de la bourse de Vénéjean, qui m’a assuré vouloir reconduire cette manifestation qui avait périclité en 2004, faute de publicité. Même discours avec Jean-Marie Schnetzler (qui s’est abonné pour l’occasion), nostalgique de la bourse des Vans et qu’il voudrait voir perdurer. En bref, encore quelques belles manifestations à venir dans le Sud-Est pour peu que les bonnes volontés se fédèrent. Nul doute que le magazine prêtera son concours s’il faut promouvoir ces deux événements.
Difficile de dire s’il y a eu beaucoup de transactions. L’éventail des récepteurs proposés était très large et la fourchette de prix itou. Des « promotions » de dernière minute ont suscité quelques attroupements sur des récepteurs dont le prix avait rebuté les acheteurs jusqu’alors.
À noter enfin de façon anecdotique (et sans chauvinisme !) la forte participation en exposants et visiteurs du département de l’Isère qui avait fait le déplacement en nombre. Ce dynamique département sera sous peu en mesure de poser sa candidature pour la prochaine assemblée générale !
Bilan largement positif donc pour l’organisateur Max Blanc tant sur le plan de l’organisation que sur celui de la mobilisation. La communication tous azimuts qu’il a menée dans les journaux et à la radio avec son complice Guy Piard a porté ses fruits. Les quelques tables demeurées libres ne devraient plus l’être pour la manifestation 2005 si l’évolution perdure au même rythme.
Pour ma part, j’ai été pillé en bulletins d’inscription et spécimen gratuits. J’ose espérer que ce n’était pas pour envelopper les sandwichs et que le trésorier en verra les retombées.Michel Guy |
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